Avis d’utilisateurs
Ils ont écrit à propos de ce bateau :
Reponse au sujet : bateau transportable -C’est vrai que l’Agrion 650, comme ca, a l’air super interessant, d’ailleurs j’ai envoye un fax au chantier… En effet je suis a moitie dingue de regate mais aussi de petite croisiere cotiere, mais j’attends toujours une reponse. C’est tres vrai aussi que les bateaux comme le T7, kelt 707, et autres des annees 80 sont tres lourds pour etre remorques.. Mais ils ne sont pas trop chers et apres tout on m’a bien livre mon T7 derriere une CX (ou equivalent car c’est assez vieux)—- Bonne derive j.legeraATree.fr
L’Agrion, j’ai essayé, pendant deux ans, sur le prototype réalisé par le chantier belge Agrion Marine, avant qu’il cède son outillage à Soubise. En résumé : l’habitabilité d’un 7,50 et le poids sur remorque d’un 5,50. Je le remorquais couramment avec une Citroën C15, jamais la moindre surprise sur la route. Mise à l’eau aisée, remplissage des ballasts par gravité, mais il faut terminer à la pompe. Une bulle d’air laissée dans le caisson donne une sensation désagréable lors des virements de bord : le bateau s’arrête d’abord vers 15 degré de gite, puis se met à accentuer lentement sa gite jusqu’à 25°, le temps que toute la bulle ait terminé son virement de bord. Principal inconvénient : le manque de coffres sous les couchettes, mais un important volume sous le cockpit se gère facilement à l’aide de bacs en plastique. Sortie de l’eau en deux temps : toutes vannes ouvertes, monter le bateau sur la remorque (l’étrave verticale ne facilite guère la manoeuvre), avancer de quelques mètres et aller boire un verre. Quand le bateau a cessé de se vider, on le manipule comme un Micro… Sur l’eau, le bateau est grisant. La surface vélique généreuse et le poids en charge limité permettent des surfs (d)étonnants. Au près serré, le bateau peine, c’est dû en partie à un gréement trop ouvert. philippe.detroyATswing.be
L’Agrion offre 3 grandes couchettes simples et une double. J’avais néanmoins agrandi cette couchette double, le principal inconvénient étant que l’épontille passait par le milieu de la couchette. Si la pauvre épouse est une victime, embarquée de force à bord, je crains qu’on ne puisse pas grand-chose pour elle. Mais sur l’Agrion, un bouchain très bas limite énormément les coups de gite. Ce qui risque de coincer avec plus de certitude une adulte qui n’a pas été dégrossie aux Glénans, c’est sans doute l’absence de WC. Même un WC chimique trouvera difficilement une place correcte à bord d’un bateau de cette taille. Avec l’Agrion quillard, il pouvait encore se glisser sous le cockpit, mais avec le dériveur, rien à faire ! Enfin, on compte souvent sur sa partenaire pour la cuisine, et sur l’Agrion, le coin cuisine est si rudimentaire que la pauvre aura sans doute beaucoup de mal à s’épanouir. philippe.detroyATswing.be