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la croisière en GO NEPTUNE

Publié le 16 août 2005,

Le Go Neptune est la dernière déclinaison d’un merveilleux bateau le Neptune 5.50.

Adolescent quand nous partions avec mes parents à la mer, dans la R16 paternelle depuis Avignon direction la Grande Motte notre route passait par Domazan dans le Gard et longeait le chantier Neptune qui produisait ces bateaux. Je me tordais le cou pour apercevoir les dernière unités construites en instance de départ pour différents bassins de navigation. A l’époque le Trident 80 était le fleuron du chantier et ce fut d’ailleurs, bien des années plus tard, mon premier « gros » bateau.

Puis vint la jauge micro et le Neptune 5.50 s’érigea bien vite en pilier de la série. Des années plus tard je régatais avec acharnement et bonne humeur contre des Neptunes sur le plan d’eau du Grand Large à Lyon. Quand notre Maraudeur a été au point, l’espace d’une saison… avec mon pote Gallo on en a fait baver à quelques uns… Les Saint Pierre sur Midget, Vido sur le Neptune Epsilon, Tonton Cochon, Laviolette et Cie s’en souviennent peut être … ou bien on définitivement oublié…

Bref,le Neptune est un sacré chouette canote … Une formule 1 des plans d’eau intérieur, rapide, exigeant , parfois volage, un peu de vent , un départ au lof et un toit … un …

Aussi quand le GO Neptune est apparu au salon de Paris désormais construit par GO YACHTING avec sa coque noire … la CLASSE !!!

J’avais le souvenir d’un voilier technique, pour ne pas dire délicat pour qui ne voulait pas bouffer de l’écoute en régate. Et bien le bateau a évolué, il reste une référence en régate mais s’est assagit. Pour preuve il est aussi un bon bateau de croisière.

Avec l’accord de Roger Baudet, voici la reproduction de l’article paru sur le site des GO NEPTUNE ….

Mon GO est un voilier de croisière.

Petit rappel amusant

Le GO a été demandé par des passionnés de régates qui voulaient que la série des Neptune continue, mais ce sont des amateurs de croisière qui ont acheté les premières unités.

Les atouts

Ce 18 pieds est réellement transportable puisque tractable par une voiture de moyenne cylindrée, avec mise à l’eau directement depuis la remorque. Sa cabine, bien que (trop) petite, est parfaitement isolée thermiquement et phoniquement grâce à la construction en sandwich. Le cockpit est vaste et très confortable. Enfin, le voilier est homologué insubmersible, ce qui peut toujours servir !

Les manques

Mais attention, un Go de croisière “clé en main”, cela n’existe pas. La cabine ne comprend que quatre couchettes et éventuellement un réchaud en option, c’est tout ! Pour le régatier, c’est peut-être le grand luxe, pour la croisière, non !

Le cahier des charges

Mais au fait, qu’est-ce qu’un voilier de croisière ?

Ma définition est la suivante :

Un bateau qui avance de jour comme de nuit, qu’il y ait du vent ou qu’il n’y en ait pas !

Un bateau qui peut s’éloigner de côtes en toute sécurité et dans un certain confort.

Les aménagements

Pour atteindre notre objectif, nous avons divisé l’espace du Go en “blocs”.

À l’avant, le couchage ; nous gardons les couchettes d’origine, mais les rallongeons de 15 centimètres (elles passent de 1m70 à 1m85) et les revêtons d’un tissu plus “cosi”. De côtés, les autres couchettes sont supprimées et font place : sur bâbord, à la cambuse (assiettes, casseroles, nourriture) et à tribord, à la “centrale technique” (GPS, VHF, tableau électrique, outillage).

A bâbord, le côté cambuse

A tribord, le côté technique

L’arrière bâbord est transformé en coffre à mouillages ouvrable de l’extérieur seulement. L’arrière tribord devient notre armoire à habits. Sous le cockpit, c’est plus traditionnel ; cachés derrière une porte : les WC chimiques, les voiles de rechange, la réserve d’eau (30 litres). Nous ajoutons sur le sol de la cabine un petit coffre pour cacher la pompe de cale et pour les boissons (contenu confidentiel !). Nous fabriquons également un coffre à l’arrière du bateau, dont le but est de recevoir les deux réservoirs à essence pour le moteur.

Électricité

Le bateau est livré sans circuit électrique. Nous posons donc une batterie de 45 A/h sous la couchette tribord, contre la dérive. Le voilier est équipé de feux de mouillage et de navigation, plus de la lumière pour la cabine. C’est l’alternateur 3A/h du moteur qui maintient la charge. Nous avons également un chargeur de quai, mais nous l’utiliserons très peu. Un petit accu de 1,3 A/h est stocké dans une poche étanche, au cas où la batterie nous lâcherait.

Et encore…

Quelques éléments sont ajoutés pour le confort : Un aérateur solaire pour la ventilation de la cabine, un plancher dans le cockpit pour éviter de se griller les pieds ou se les mouiller (l’eau passe dessous), un filet pour empêcher la canette de bière de s’envoler par-dessus bord et même une petite douche solaire installable sur le pont, sans oublier la traditionnelle échelle de bain !

Le bateau est prêt. Encore une balancine pour éviter la bôme sur les pieds, un équipement de sécurité correct, une girouette en tête de mât et nous pouvons partir.

Premières impressions

Les essais ont lieu sur le bleu Léman, donc, en eau douce. Première constatation qui se vérifiera en mer, le bateau est stable, très stable. Rien à voir avec certaines descriptions de Neptune “partant au tas”. Cela sera confirmé par d’autres utilisateurs. Est-ce la dérive de 45 kilos ? Est-ce la répartition des charges ? Est-ce una façon de naviguer plus tranquille qu’en régate ? Je n’en sais rien, je constate seulement. La proue coupe bien les vagues, nous serons très peu mouillés. Le roulis, même au portant, est très faible. On se croirait vraiment sur une grosse unité, si ce n’est la sensibilité à notre propre poids qui fait pancher le voilier lorsqu’on se déplace sur le pont.

“Lets’Go” de dos

“Let’s Go” de face

Pour un lac, le bateau est légèrement sous toilé et ne fait pas le poids contre certain “vrais” lacustres bien profilés. En mer, par contre, nous n’aurons pas à nous plaindre de nos 18,5 m2 réglementaires.

La première croisière

“Let’s Go” est mis à l’eau à La Ciotat, en Méditerranée. Au programme, 10 jours qui nous amènerons à Canne par le chemin des écoliers avec des navigations de 20 Milles par jour en moyenne. Petite surprise, nous avions fait très attention à la répartition des charges. Comme les mouillages (deux ancres plates de 4 et 6 kgs plus deux fois six mètres de chaînes) sont très lourds et situés sur tribord, nous pension voir le bateau s’incliner légèrement sur ce côté. En fait, il penchera de l’autre, c’est-à-dire du côté des bagages. Ce n’est pas la tour de Pise, mais tout de même une légère insulte au fil à plomb. La prochaine fois, je pars avec la brosse à dents, mais sans le dentifrice, cela devrait rétablir l’équilibre !

Le pilote

Notre vaisseau est un biplace, mais nous sommes trois à bord. Nous avons installé Victor, notre pilote automatique. Au départ, il n’était pas prévu dans l’équipage. Une longue navigation à barrer au moteur plus un prix très attractif de la part d’un distributeur ont eu raison de nos résistances. Nous avons acquis Victor, en fait, un Simrad TP10. D’abord prévu pour les allures moteur, Vicor barrera également sous voiles, et plutôt bien (ce n’est tout de même pas un fan du vent arrière). En fait, je crois qu’il n’y a que deux types d’utilisateurs de pilotes : Ceux qui n’ont que des problèmes avec, et ceux qui n’en ont jamais. Heureusement, nous semblons faire partie de la seconde catégorie.

Victor, le moteur, le coffre à essence et le pavillon national !

La vie à bord

Manger, dormir, regarder le paysage… Nous sommes à l’aise sur ce bateau et envisageons déjà des croisières beaucoup plus longues. Seul défaut, le plafond de la cabine est vraiment bas ! Mais il faut souffrir pour être beau (GO ?).

Avec un rouf plus haut, la ligne superbe du voilier ne serait plus la même. Nous acceptons donc de nous taper la tête ! Au port, nous disposons d’une tente faite sur mesure et couvrante le cockpit. Elle est composée d’arceaux en aluminium et d’une bâche “Hi-tec ” (en tout cas, si on considère son prix !). Cela nous donne une pièce de plus, soit, au gré des humeurs, un salon, une salle à manger ou une cuisine. Cette tente sera en fait très vite montée, très résistante au Mistral et saura se faire discrète une fois pliée.

“Let’s Go” à Saint-Raphaël avec sa tente. Esthétique discutable mais efficacité garantie !

Comment ça avance

La vitesse du voilier est conforme à nos prévisions. Au moteur, notre 5 chevaux quatre-temps tient les 5 noeuds sans problème, ceci en n’engloutissant qu’un litre deux à l’heure de sans-plomb 95. Nous avons 24 litres de réserve de ce breuvage, ce qui nous donne une autonomie de 20 heures.

Au moteur, le “sailmaster” affiche 5 noeuds 85 au cap 075 !

Sous voiles, nous oscillons entre trois et six noeuds selon le vent (force 2 à 6 durant notre croisière). Nous ferons une petite pointe à 8,5 noeuds lors d’une allure au portant. Notre voilure est celle proposée par le constructeur : voiles en mylar, spi symétrique (non pris en Méditerranlée, car nous ne sommes pas encore des experts de ce bout de tissu), trinquette “au cas où”, mais qui restera également dans sons sac. Le seul jour où elle aurait été utile, nous marchions tellement bien sous grand voile seule avec un ris au portant, que nous avons eu la flemme de sortir ce petit bout de toile.

Comment ça avance (bis)

Ce n’est pas parce qu’on est en croisière qu’on va se laisser dépasser par n’importe qui !

Bon, face aux “courses-croisières ” bien profilés, aucune chance, mais la plupart des croiseurs sont de type “familial”, donc lourds. Là, nous ne nous gênerons pas et c’est souvent nous qui arriverons les premiers aux douches !

Transportable

Le Mistral soufflera sur les trois quarts de notre voyage. Un jour, il nous propose des rafales à force 8. Des voisins de ponton doivent rendre le bateau à sa base, avec comme programme une quarantaine de Milles avec ce petit vent local dans le nez.

Nous décidons de continuer au portant. Le Go est un transportable, nous le sortirons ou il arrivera, quitte à aller rechercher le véhicule tracteur et sa remorque par le train !

Les limites

Un jour, nous mesurons les limites de notre 18 pieds. Un Super Calin (6m.50) super costaud arrive de Corse. Cette destination n’est pas pour nous. Nous sommes en croisière vacances, pas en raid survie ! Un simple coup d’oeil entre les deux bateaux nous rappelle que le GO est un croiseur côtier, rien qu’un côtier. Pour le reste, svp, voir plus gros !

Les défauts

Notre GO est un bateau neuf, qui jusque-là a essentiellement connu les autoroutes et le feu des projecteurs dans le cadre d’expositions comme le salon de Paris. C’est le premier de la série, donc un prototype. Cela se traduit, comme tout voilier neuf, par un bateau pas tout à fait au point. Nous corrigeons d’entrée une foule de petites imperfections sans gravité (par exemple la fermeture de la porte du capot). Ces travaux sont effectués avant même la première mise à l’eau. Le gouvernail nous posera également un sacré problème, car il ne fonctionne pas à satisfaction. Le chantier se montrera heureusement très réactif et nous aidera grandement à corriger les erreurs. Sur les GO’s suivants, ces problèmes ont je crois été résolus.

Combien ça coûte

Notre bateau a coûté, prêt à naviguer, la somme de 26’000 Euros. C’est beaucoup diront certains. Je pense que non. La plupart des navigateurs oublient de calculer les petits frais annexes qui gonflent le prix de base de 20 à 30 %. Là, j’ai tout additionné, y compris l’achat du tire-bouchon ou celui du pavillon national ! Pour ce prix j’ai un voilier technique, performant et confortable.

Le bilan

“Let’s Go” est un excellent voilier de croisière côtière, respectant totalement notre cahier des charges. C’est un bateau qui ne passe pas inaperçu avec son “look” particulier.

Ce type de croiseur est pourtant à déconseiller aux familles nombreuses et ne fonctionne bien qu’en version biplace. Bien que stable, le Go reste un bateau conçu au départ pour la régate ; mieux vaut donc avoir quelques notions de voile avant d’embarquer.

18 pieds pour naviguer, c’est petit, donc vulnérable. Des connaissances en navigation et en météo sont indispensables pour jouir d’une croisière en toute sécurité.

“Let’s Go” à Canne. Un sacré bon petit bateau de caractère !

Les voiliers de croisière transportables ont un avenir certain. N’oublions pas qu’ils avancent à 5 noeuds en mer et à 50 noeuds sur les autoroutes ! Ils se mettent à l’eau presque partout et dorment sagement dans le jardin en hiver. Leur entretien n’est pas monumental et passé l’achat de base, ces bateaux se révèlent économiques.

Alors…

Si vous êtes un peu bricoleur, d’un tempérament sportif (mais pas trop !) et amoureux des voyages, que vos enfants ne partent plus en vacances avec vous, que vous pouvez vivre sans vous changer quatre fois par jour, que vous êtes capable de vous passer quelque temps de votre télé écran plat taille XXL, que vous n’avez pas besoin de compenser vos échecs professionnels et sociaux par un navire possédant une plateforme pour hélicoptère, que vous ne confondez pas un noeud de chaise et une chaise moteur, que vous supportez correctctement le pastis lors des soirées au ponton, le GO de croisière est pour vous ! Roger Baudet

  • la croisière en GO NEPTUNE

2 février 2006, par Chriscool

Bonjour,

Quel type de pompe de cale faut-il mettre sur un GO 5.50 ? Merci. Cordialement.

  • la croisière en GO NEPTUNE10 février 2006Je ne pense pas qu’il y ait un modèle particulier ! J’en ai mis une « au cas où » que j’utilise… quand je lave le fond du bateau. C’est un pompe simple dont le débit n’est pas époustouflant (moins de 20 litres minutes à mon avis). Il doit y avoir pas mal de modèles similaires. En cas de pépin, le seau sera plus efficace, mais c’est vrai que j’aime bien mon gadget !
    • la croisière en GO NEPTUNE9 août 2006Voici un complément concernant mon voilier « Lets Go ». Vous trouverez le récit de sa dernière croisière en Italie ici :

      http://www.cuk.ch/articles.php?uniq…

      Bonne lecture !

      • la croisière en GO NEPTUNE28 janvier 2007″Lets Go » est aujourd’hui à vendre (voir les petites annonces du Site). Le prix en version de base avec remorque et une partie de l’équipement est de 16’500 Euros.
  • la croisière en GO NEPTUNE

13 février 2007, par ulysse83

Ce serait sympas de se réunir tous les transportables confondus, sans distinction de taille.

Nous avons organisé des sorties mémorables avec les pneuboats.

Maintenant que j’ai reviré ma cuti vers la voile, j’ai la nostalgie des rencontres que nous avons faites avec mes amis SR.

Mais 5 nds contre 25 nds, ça pose trop de problèmes.

Cordialement,

  • la croisière en GO NEPTUNE14 février 2007, par Marc JamoisLes rassemblements sont des moments très agréables… voir mémorables ! Les associations de classe ou les associations de propriétaires en organisent… mais il faut avoir le « bon » bateau et faire partie de l’aspro.

    Organiser un rassemblement est une opération lourde (j’ai déjà « donné » ches les Maraudeurs en 2000 et chez les Blue Djinns en 2006..) il faut prévoir les escales pour une flotte, réserver des restaurants, prévoir les mises à leau, le parking des remorques, la sécurité, les formalités diverses auprès des capitaineries, affaires maritimes etc …

    Ceci étant il est tout à fait possible de s’organiser des sorties : balades courtes ou mini croisières à deux ou trois bateaux. C’est pour cela que j’avais mis la rubrique « rendez vous » sur le forum général …

    • la croisière en GO NEPTUNE15 février 2007, par ulysse83Désolé d’utiliser ce fil pour passer mon message mais la rubrique « rendez vous  » est vérouillée à l’écriture et à la lecture.

      Il est à supposer que les colonnes « sujet » « messages » et « réponses » risquent de voir leurs compteurs à 0 pour longtemps.

      Notre Webmaster Marc va sans doutes remédier à ça.

      Venons-en au fait !, Pour le lancement de notre bateau TES 678 BT, premier en France, nous organiserons le dimanche 25 Févier une journée de baptême bien sympathique à laquelle nous vous invitons. Le bateau sera présenté en situation sur la CAME de Hyères à partir de 12 heures, il sera officiellement lancé en France par sa mise à l’eau dans l’après-midi.

      Un apéritif aura précédé cet évènement, suivi d’une collation chaude, en l’occurence une paëla préparée sur place par un traiteur, à déguster debout (la paëla, pas le traiteur) ainsi que des desserts divers, le tout arrosé de crus locaux bien entendu.

      En espérant votre présence, les personnes intéressées sont priées de me le faire savoir sur mon e-mail j.prose@wanadoo.fr avec le nombre de personnes présentes.

      Et que la Fête soit avec toi

      Cordialement à tous

      • la croisière en GO NEPTUNE16 février 2007, par Marc JamoisDésolé d’utiliser ce fil pour passer mon message mais la rubrique « rendez vous  » est vérouillée à l’écriture et à la lecture.

        Il est à supposer que les colonnes « sujet » « messages » et « réponses » risquent de voir leurs compteurs à 0 pour longtemps.

        Notre Webmaster Marc va sans doutes remédier à ça.

        … c’est réglé !

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Randonnée Nautique en Suède

Publié le 25 février 2006, mise à jour le 21 octobre 2006

Où , comment il est possible en n’ayant que 10 jours de congés , de faire une navigation de 110 miles durant 8 jours en Suède, avec son propre bateau .

Où comment il est possible de naviguer en complète autonomie à 4 adultes pendant 8 jours, sans moteur , à bord d’un transportable de 7 mètres.

Nous avons participé fin août 2005 au 2ème Blekinge Archipelago Raid , randonnée ouverte aux unités voiles Avirons . carte Blekinge Participer à un tel raid présente plusieurs avantages , les tracasseries administratives , stockage du véhicule et de la remorque , convoyage point de départ à l’arrivée, sécurité , nourriture ,hébergement pour les plus petits bateaux, sont pris en charge par l’organisation, maintenant tout cela à un coût , malheureusement élevé !

Nous participerons à ce raid en autonomie complète ( gîte et couvert à bord ), bien plus économique , le bateau nous le permettant à la différence de la majorité des autres concurrents dont les unités voiles avirons à coques ouvertes sont dépourvues de roofs. devant Karlskrona Cela n’enlève pas l’attrait de naviguer en flottille avec des équipages venus des quatre coins de l’horizon , et il est toujours amusant de régater juste pour le plaisir tout en découvrant de nouvelles contrées.

Le Blekinge est une jolie région au sud de la Suède , l’intérieur des terres est parsemé d’une Multitude de plans d’eau et de forêts et la côte débordée par un vaste archipel . Arrivée Hanö Pour nous rendre à Hâllevick , notre point de départ , nous parcourrons 1840 km depuis Tréguier dans les Côtes d’Armor. Le bateau a été utilisé pour faire une halte sommeil durant le trajet , la suède ayant conservé sa monnaie ( le Krona ) nous préfèrerons faire notre avitaillement pour toute la semaine de navigation en Allemagne .

Nous avons pris le ferry à Puttgarden pour passer directement au Danemark , le billet du ferry sera combiné avec celui pour le passage du pont de l’Oresund reliant Copenhague à Malmö ( environ 100 € , aller , retour , à quatre + la remorque ). Chaumière à Hällevick Hällevick notre base de départ est un joli petit village de chaumières dans un environnement verdoyant , la population est sympathique et débonnaire, on est ici bien loin de l’agitation effrénée de nos stations balnéaires . Des gens simples Nous découvrons la flottille bariolée et hétéroclite du raid, cela va du lourd voilier traditionnel du Blekinge museum aux modernes Plûmes gréés en cat-boat en passant par l’élégante baleinière des Açores .

Prise de contact avec les équipages venus de Grande Bretagne, Pays Bas , Allemagne ,Autriche , Belgique, Portugal ( Açores !) , Pays Basque Espagnol, Etats Unis , Suède , France , Nouvelle-zélande et Japon !

Ici la plaisance est simple , pas de marinas ultra modernes , les ports bénéficiant de tout les services, sont intégrés dans des anciens havres traditionnels, tout au long de notre périple , nous trouverons à chaque escale ( hormis Tjarö et Uttklippan ) , mises à l’eau , grues ( type SNCF) et sanitaires parfaitement entretenus , le tout en accès libre , sans compter les immanquables saunas et les étonnants barbecues publics , par contre pour l’avitaillement , il faut prévoir car nous ne trouverons aucun magasin d’alimentation durant notre semaine ( Hormis Karlskrona notre point d’arrivée ) , mais plusieurs petites citées côtières doivent pouvoir offrir ces commodités ( Ronneby , Karlshamn ) .

Durant cette semaine , nous aurons des conditions météos variées , le plus souvent sous un soleil radieux , le temps ici change vite un peu comme en Bretagne sud à laquelle on peut également comparer les températures à la même saison . Hâvre de Tjäro Les conditions de navigation sont généralement aisées pour nos petits bateaux , multitudes d’abris s’offrent ( petits ports , mouillages forains à profusion ) , pas de courant , pas de marées , il faut cependant se procurer des cartes précises ( possibilité de les commander par internet sur le site www.nautiska.com , contact, info@nautiska.com les cartes 821 Utlängan/Tärnö et 822 Karlshamn/Ahus ) car la région est plutôt caillouteuse et en dehors des chenaux principaux balisés de perches , les dangers parfois isolés ne sont pas signalés . ( notre dérive s’en souvient encore !) à 10 noeuds vers Karlskrona La Baltique peut se lever vite , un peu comme en Méditerranée ( par contre elle est quasiment douce !) , c’est une mer sombre ( à comparer aux grands lacs) et il est difficile dans ces conditions d’en « lire » la surface, les dangers n’étant pas visibles suivant les teintes de l’eau. retour Utklippan C’est cependant une mer propre , nous ne verrons pas de rejets sur les rives ni sur l’eau , elle est par contre peuplée en cette saison d’innombrables petites méduses, à priori sur cette partie de la côte inoffensives à la différence de celles de la côte ouest qui seraient urticantes selon les pratiques locaux . Tjäro bucolique On trouvera peu de plages de sable , mais l’accès à la mer est généralement facile , la côte basse généralement composée de gros blocs granitiques plats, parfois de prairies , s’apparentant le plus souvent à celle d’un plan d’eau intérieur. lumière sur Utklippan Les petits moustiques nordiques ne nous importuneront qu’une seule soirée sur l’île d’Arpo ,ce qui nous permettra d’accepter l’hospitalité du petit club house local et de profiter d’un bon sauna. rencontre devant Karlskrona Je garde le meilleur pour la fin , beauté des paysages ( à ne pas manquer les îles de Tjäro et d’Uttklippan ) , les magnifiques bateaux de plaisance classique , et surtout l’accueil des Suédois qui , partout où nous sommes passés ,se sont montrés , simples , avenants et toujours prêts à vous rendre service ( proposition de réparation gracieuse de notre dérive ) , l’anglais étant cependant la langue indispensable pour communiquer.

En deux mots , Allez y ! Mouillage à Arpokalv Cette balade nordique aura permis de démontrer la parfaite adéquation d’Eärendil notre Kbane 7.10 pour ce type de navigation , nous y avons vécu confortablement durant 8 jours , sans nous bousculer , la multitude de rangements du bord permettant de trouver à chaque instant ce que nous avions besoin et le grand cockpit avec sa table amovible de recevoir à l’escale les autres concurrents, voir de sympathiques autochtones , pour l’apéro.

P.S ( Le récit de nos pérégrinations dans l’Archipel du Blekinge fera l’objet d’un prochain article sur le site Nautical trek .

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Pilot boats traditionnels
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Les cales de mise à l’eau de l’Aulne maritime

Les cales de mise à l’eau de l’Aulne maritime de Landévennec à Châteaulin

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Plasmor odyssée

plasmorPlasmor Odyssée, le site des randonnées 100 %  plaisir, à faire en kayak, en voilier …

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La Route du sable 2009

En mémoire aux sabliers qui remontaient l’Aulne maritime jusqu’à Port-Launay et Châteaulin pour amender les terres, chaque année depuis 2005, l’association « La Route du Sable » de Rosnoën organise une remontée de l’Aulne maritime en bateaux voile-aviron ou traditionnels.

Le 6 juin 2009, pour la cinquième édition de la Route du Sable, nous allons remonter l’Aulne, à la voile et à l’aviron, au départ des cales de ROSNOEN, DINEAULT, TREGARVAN, jusqu’à PORT-LAUNAY puis CHATEAULIN, dans un esprit de randonnée et de convivialité.


Bienvenue donc aux yoles, prames, Seils, plates, Abers,  Skiffs,  … etc … bref, aux 
embarcations qui utilisent le vent et l’huile de coude pour naviguer.

Samedi 6 juin : Départ à 13h de la cale du passage à ROSNOEN, franchissement de l’écluse
de GUILY-GLAZ vers 17h puis navigation dans le bassin de PORT-LAUNAY-CHATEAULIN.

Dimanche 7 juin, s’il vous reste encore de l’énergie, l’après-midi, évolution de la flottille dans
le même bassin jusqu’à Châteaulin pour clôturer le week-end en beauté.

L’association  »La Route du Sable » compte sur vous pour animer le site magnifique de l’Aulne 
maritime et passer un bon moment entre amis, la 5ème édition se déroulera sous le soleil, 
c’est sûr !

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First 18

Bienvenue sur le blog de l’Association des Propriétaires de First 18 et de tous ses passionnés !

Vous retrouverez l’ensemble de nos articles classés par thèmes dans ‘Plan de pont’ et ci dessous, en accès direct, les derniers articles publiés

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