Je peux t’envoyer quelques photos concernant le safran de mon Foxtrot, mais ta démarche me surprend tant ce système est simple. Tu dois dans un premier temps emboîter les pièces de fixation du gouvernail sur deux ergots verticaux en inox, présents au centre de ton tableau arrière.
Une fois l’opération effectuée, emboîte correctement la barre du safran dans l’espace prévu à cet effet.
Des lors, ton safran est bel et bien en place, mais en position relevée. Cette position (à mon avis) est prévue pour te permettre de "beacher" facilement.
Pour abattre le safran en position verticale, il faut tirer sur les bouts qui, une fois tendus seront noués sur la barre afin de maintenir l’ensemble en position. (un dispositif pourvu de deux petits cylindres de plastic placés de part et d’autre de la barre t’aidera).
Pour photos, si nécessaire, envoies-moi ton adresse E-Mail
A+,
Pascal
Petit dériveur lesté construit dans le début des années 70, le FoxTrot permet une navigation agréable et sans risque majeur, pour un budget démocratique. Très facile à tracter sur la route avec une voiture de puissance moyenne, il est aussi aisé à mettre à l’eau et à remonter. En navigation il autorise à son équipage beaucoup d’erreur, sans conséquence matérielle ou corporelle grave.
Malheureusement, les Foxtrot d’occasion ne courent pas les rues, car sa valeur relativement faible de revente en font un bon choix pour le débutant ou le désargenté. Selon son état général, son équipement, la présence ou non d’une remorque le prix varie de 1000 à 2500€. Mais certaines unités bien entretenues, choyées, modernisées par leur propriétaire atteignent des valeurs plus élevées, les possibilités de navigation et le plaisir de naviguer sont en général proportionnels.
Ce « dayboat » illustre bien l’adage : petit bateau, petits problèmes, petit budget. Correctement remis à neuf (si nécessaire), bricolé, voir réaménagé, bien équipé au niveau armement et matériel de sécurité, il peut permettre à un équipage réduit, pas trop regardant sur le confort, quelques jours de raid côtier car sa petite cabine (Long : 2.35 m / Larg : 1.55 m) munie de deux "couchettes" et de quelques possibilités de rangement, permet à 2 personnes de pratiquer le camping nautique.
Dans un autre registre, son grand cockpit invite à la ballade tranquille et au pique-nique en famille les jours de beau temps.
Il est très agréable à barrer dans des conditions normales de navigation. Personnellement, je le barre seul jusque 3 Beauforts de vent avec toute la toile, à partir de 4 Beauforts je prends 2 à 3 tours d’enrouleur sur le foc, et en cas de rafales plus fortes je prends le ris sur la GV. Ces réductions de voilure sont nécessaires en solitaire car le bateau est gîtard dès que le vent souffle un peu et le lest rappelle très tard, pratiquement quand le liston est à fleur d’eau ! A deux il est plus facile de compenser la gîte au rappel. Certaines unités ne sont pas équipées de sangle de rappel, il est indispensable d’en bricoler si l’on veut barrer au rappel et maintenir le bateau dans une assiette correcte, elles ajoutent aussi à la sécurité de l’équipage à la gîte. Sur ce genre de bateau, assez bas sur l’eau, les vagues posent plus de problèmes que le vent en cas de navigation par temps frais.
Voici ses principales caractéristiques :
Longueur de coque : 5.1 m
Longueur de flottaison : 4.3 m
Maître bau : 2 m
Tirant d’eau : 0.35 à 1.05 m
Déplacement : 315 Kg Lest : 83 Kg
Type de gréement : 7/8
Surface de voiles : +/- 12 m2