Encore une fois LVT c’est un peu l’auberge espagnole... Vous y trouverez ce que vous apporterez.
Quand un bateau n’est pas référencé dans une rubrique... et bien il suffit de le demander !
Voici le dernier message reçu :
...
Bonjour et félicitations pour votre site fort sympatique.
Néanmoins, je suis très étonné, et de surcroît déçu, de ne rien trouver sur le Sun Way 21, petit voilier transportable bénéficiant de nombreuses qualités... du moins c’est ce que j’espère profondément parce que je suis sur le point d’en acquérir un (quillard 0.75 de TE). Donc si vous avez des infos, des aventures à raconter ou tout autres histoires connues ou moins connues concernant ce bateau, je suis intéressé.
Merci et Bon vent.
Fabrice
...
Et bien cher Fabrice voilà qui est fait, la rubrique est ouverte. Il ne reste plus qu’à tous les propriétaires et utilisateurs de ce bateau d’alimenter le sujet avec articles, photos, participation au forum etc...
Bon vent !
je vais donc inaugurer ce fourum par un premier témoignage ;
cela fait 4 ans que j’ai acheté un Sunway 21 et sa remorque de route et à l’époque déjà on ne trouvait que très peu d’infos sur internet, mais cela s’améliore sensiblement ; le choix entre un Blue Djinn et un Sunway21 n’était donc pas aisé, jusqu’au moment où j’ai visité un Sunway à vendre et entendu les éloges faites par le vendeur sur ce bateau (qui se sont révélées vraies) ; pour ceux qui veulent arrêter la lecture ici, je dirai de suite que je ne regrette absolument pas ce choix, que du contraire ;
Il faut également savoir que l’aventure sur l’eau et celle sur la route pour arriver au plan d’eau souhaité sont deux aventures distinctes et que j’ai dû apprendre surtout à savoir comment charger, arimer, équilibrer et conduire la remorque ; la partie sur l’eau était connue par l’expérience et les cours de navigation côtière ;
j’avais lu ou entendu les affirmations suivantes :
le SW21 est le plus grand bateau pouvant être remorqué par une voiture "normale" (pas 4x4) ; c’est probablement pas loin de la vérité, hormis la longueur et la largeur sur route impressionnantes derrière mon Opel Astra diésel 100 CV, pas de problème sauf dans les côtes à partir de 3 ou 4 % de pente ; mais ce n’est pas sans risques (depuis j’ai acheté une Ford Mondeo diésel de 130CV)
le SW 21 peut être mâté et démâté seul ; là je doute mais je peux imaginer que l’exploit soit possible pour celui qui veut entrer au Guiness, il faut être deux si cela se passe sur la remorque ou mieux trois ; de telles opérations à flot, .... je le déconseille très vivement si on veut préserver le pied de mât ; compter deux heures pour la mise à l’eau en partant du bateau démâté et sanglé sur la remorque
le SW 21 est rès confortable ; alors là 100% d’accord, le cokpit est grand, les banquettes généreuses et sécurisantes s’il y a des enfants, le bateau se conduit avec deux doigts et réagit vite et en toute sécurité tant à la petite risée qu’au vent soutenu (à condition d’avoir réduit la toile),
le SW21 a 4 couchettes ... oui, mais je déconseille de dormir à plus de 3 faute de place pour mettre ses bagages et équipements ; à deux c’est aussi confortable qu’une petite tente et on est bercé en plus ; je ne l’ai jamais éxpérimenté sous la pluie pour y dormir mais avec son système d’accès par deux panneaux dont un horizontal, cela ne doit pas être le top ! j’ai d’ailleurs été voir un fabriquant de bâches pour obtenir un devis pour une toile que je poserais sur la baume et attacherais aux chandeliers et qui recouvrirait l’ouverture et le cokpit en partie
le SW21 est très sécurisant : tout à fait, il est insubmersible, obéissant et coopératif avec le skipper mais en plus on peut facilement repêcher un équipier qui serait tombé à l’eaux grâce à l’ouverture pratiquée en poupe ; pas besoin de soulever d’un mètre l’équipier, il suffit de le faire glisser dans le cokpit ; l’eau embarquée trouve également immédiatement sa sortie sans souci d’évacuation bouchée ; par cette ouverture et grâce à l’échelle permettant l’accès à l’eau, c’est le bonheur pour les petits et les grands quand on fait escale ;
Un autre point c’est sa motorisation ; j’ai un HB 6CV avec hélice standard mais j’ai entendu parler de meilleurs choix avec hélice adaptée pour une meilleure poussée avant et arrière ; l’abre long sur sa chaise me semble insuffisemment immergé en cas de houle et j’en ai déduit que le moteur est avant tout là pour les manoeuvres d’entrée et de sortie de port et pas pour se tirer d’un mauvais pas si un fort courant nous emporte et ceci d’autant plus s’il y a des vagues de + de 50 cm ; donc prudence, le HB ne semmle pas prévu pour nous sauver ; si un lecteur a des avis et conseils sur ce point ce serait avec plaisir ; De toute façon, le SW21 est un très bon choix pour la petite navigation côtière et surtout en famille ; Daniel
Bonjour j’ai fait l’acquisition d’un sunway21 cet été, il était sur le Lac léman, où j’ai fait, seul et ensuite avec mon fils mes premieres nav en solo, j’ai ensuite rapatrié le bateau dans ma région, il est actuellement sur sa remorque en attente de mise à l’eau dans la Loire (région de Roanne) une virée vers La Rochelle est prévue pour Paques en compagnie, d’un ami expérimenté, ce qui fait que je ne peux encore pas trop jugé le bateau, mais il me convient pour l’instant, il est assez pratique. et son grand cockpit est très agréable, pour ces qualités de navigation, je ne suis pas assez expérimenté pour juger, le dématage est un petit peu laborieux. Son tirant d’eau est bien pratique, Histoire à suivre.... echangeons nos impressions. J-C Gey
JC, vous parlez de démâtage qui en effet est délicat si l’on suit les instructions du constructeur ; avec un peu d’audace mais je reconnais un peu plus de risques j’ai changé de méthode ; tout d’abord je n’opère que le bateau stable sur sa remorque, jamais sur l’eau ; ensuite j’attache le tangon au balcon avant le laissant surplomber l’étrave d’environ 1m50 ; au bout du tangon par le biais d’une poulie, je passe un long cordage attaché à la drisse de spi ; ce cordage est ensuite passé sur un des winchs ; je borde ce cordage pour avancer la tête de mat ce qui relâche l’étaît de foc que je désolidarise par la même occasion de sa fixation sur le pont ; ensuite je me place au pied du mât et tiens fermement le mât de mes deux mains pour l’empêcher de partir à tribord ou bâbord et alors mon coéquipier relâche très très lentement le cordage ce qui amène le mât à partir vers l’arrière très lentement ; surtout bien tenir le mât pour qu’il ne force pas sur son pied ; et voilà ; avec prudence l’opération est faite rapidement et pour redresser le mât je fixe le long cordage comme dit ci-dessus puis le soulève à la main pendant que mon équipier assure le cordage et m’aide en le bordant sur le winch et ce jusqu’à bouts de bras puis le winch fait le reste pendant que je maintiens le mât comme pour le démâtage ; à 2 c’est bien à 3 c’est mieux ; Daniel