Le Magnum 21 est un excellent bateau de randonnée côtière, rapide, très marin et sécurisant. Son seul défaut ( à nos yeux...) : Il faut être deux adultes pour assembler les poutres et les flotteurs latéraux, (qui sont par ailleurs assez lourds...), avant de le mettre à l’eau.
D’où l’idée et la réalisation d’un système de repliage des bras...
Le système que j’ai construit permet de le plier et de le déplier à l’horizontale, à la façon d’un Dragonfly, mais en le repliant vers l’avant.
Mon système de repliage n’est pas inédit...il existe sur des trimarans beaucoup plus gros : Quorning Dragonfly, Normanni 23...etc...
Ce kit n’occasionne aucune modification de mon Magnum d’origine, même pas le perçage de trous supplémentaires.
J’en profite pour :
augmenter sa largeur de 4,10 mètres à 4.60 mètres,
surbaisser les flotteurs de 10 cm.
Je peux enfin emmener mes enfants sur l’eau ( voire sortir seul...)sans compter sur l’aide d’un autre adulte, et réduire le temps de sa mise en oeuvre à une poignée de minutes !
15 AVRIL 2005 : ça y est ! les bras repliables sont finis !!
Encore un petit coup de polisseuse sur l’inox...Il faut que ça brille !
...Et je monte le tout sur le trimaran...
14 JUIN 2005 : LES PHOTOS DU ( premier ?) MAGNUM 21 SWING-SWING !!!
10JUILLET 2005 :
La bôme est très basse, obligeant à baisser la tête à chaque virement...
Aussi, je décide de remontre tout le gréément de 40 cm :
avec deux nouveaux haubans plus longs de 400mm et une estrope sous emmagasineur de foc de longueur réglable (pour régler finement la tension de l’étai), munie d’un ancrage Wichard en bec de pélican ( conçu initialement pour installer un étai largable...)
J’attaque la rallonge de mon mât...J’en profite pour l’insubmersibiliser complètement à pas cher, en fourrant à l’intérieur des « frites » pour l’aquagym en piscine en mousse de polyuréthane.
Et j’installe des lazy-jacks... vu que Winnie passera en Corse deux fois une semaine ancré au mouillage.
11 AOUT 2005 : Retour de deux semaines en Corse du Sud.
La corse en Magnum, c’est super !
Nous avions loué deux villas :
La première semaine dans le golfe de Sagone : Winnie était mouillé juste en face de la résidence de vacances ! à 50m de la côte rocheuse, à l’aide d’un mouillage "lourd"( ancre de 8 kg, 8m de chaîne de 8mm !...)
Côte très exposée à tous les vents, avec la solution de repli de mouiller à l’abri dans le port de Sagone en cas d’annonce de coup de vent...
Sans notre Yamaha 4 tps 9.9 cv, le manque de vent en Corse en cette saison nous aurait contraint à faire des ronds dans l’eau face à notre mouillage, si nous avions eu un moteur plus petit...
On s’est quand même ‘farci’ la réserve naturelle de Scandola, Girolata et les calanques de Piana dans la journée, depuis Sagone ! 100km ( pardon : plus de 50 nautiques !...) aller retour ! 2 heures et demie de pirogue à moteur ( à double balancier !) dans chaque sens !!!
La seconde semaine dans le golfe de Propriano, le mouillage dans le secteur étant réglementé depuis peu, nous avons loué un corps mort au port de Porto-Polo.
Un coup de vent assez violent pendant trois jours cloue tous les bateaux aux abris. Puis, le vent tombé, persiste une méchante houle croisée résiduelle...
Le système de repliage est archi rigide et ne nous a jamais donné de signes d’inquiétude, malgré des creux de près de deux mètres au large de Campo Morro...
Bilan de ces premiers bords :
Les corses sont vraiment sympas ! Vivement qu’on y retourne...
Ma femme Muriel, n’ayant que quelques sorties ( un peu cahotiques...) à la voile derrière elle, avait un peu peur de ces vacances sur l’eau...
Elle en est revenue enchantée et me parle déjà de repartir 2 semaines au même endroit ( Sagone...) l’année prochaine !
Je compte juste effectuer une petite modification pour remonter (un chouia...) les flotteurs, quand même un peu bas sur l’eau...Le flotteur au vent lèche assez souvent l’eau par petit temps...( il faut dire que Winnie mesure maintenant 4m60 de large !).
Le gréement entièrement remonté de 40cm a permis à mes deux plus jeunes enfants ( 7 et 12 ans...) de pouvoir se tenir debout , sans risque, sous la bôme.
Nous trouvons que le Magnum mouille beaucoup... Aussi, je m’attaque cet automne à la fabrication d’un rouf en fibres de verre-polyester, 2 mètres de large, coiffant le pont sans aucune modification de la coque d’origine, depuis l’étrave jusqu’aux cadènes de haubans, pouvant accueillir 2 couchettes, discret, et de fabrication légère ( sandwich mousse ) car ne recevant aucune reprise d’effort. Ce rouf sera prolongé, en arrière des haubans, par des dossiers-hiloires courant jusqu’aux arrondis de la coque.
A suivre...